Aujourd’hui, nous allons nous attaquer au bien-être au travail, cette jolie bête qu’on rêve d’apprivoiser mais qui s’avère bien plus farouche que prévu.
Dans une précédente tirade, j’ai pu évoquer la nécessité de l’application du mot RESPECT, avec un grand R, un grand E, un grand S, un grand… bref, vous avez compris, pour passer de chouettes journées au travail et entretenir des relations au moins cordiales avec ses pairs.
Poussons le questionnement un peu plus loin
Je pousse aujourd’hui le questionnement un peu plus loin, après recueil de moultes récits d’expériences de candidats, clients, amis, en somme de gens qui côtoient le monde merveilleux du travail. Et Ô joie, il y a du mieux.
MAIS, il y a encore de menus ajustements à faire…
Parlons plus concrètement, de plus en plus de babyfoots, salles de pause, fauteuils aux formes aussi originales que variées fleurissent dans les entreprises dites libérées ou non (d’ailleurs, si quelqu’un connaît la définition définitive de l’entreprise libérée, je suis preneuse). Mais vraiment, pour de vrai, qui n’a jamais critiqué Michel de l’informatique (exemple pris au hasard, j’ai hésité avec Elise du contrôle de gestion, Nicolas des achats et Julie de la compta) qui a osé y jouer alors que ce n’était même pas l’heure de la pause ? #rebellion #tupassesàlacomptamichel
Et je ne parle pas du départ exceptionnel mais non moins remarqué (malgré une tentative d’extraction en mode Ninja), une heure avant tout le monde, ponctué de la redoutée « bah alors, t’as pris une RTT ??! »
Donc oui, sur la forme, il y a du mieux, sur le fond, ça grince encore des agrafeuses…
Un contexte particulier
Alors, il est vrai que le contexte actuel fait que nos bureaux ressemblent étrangement à notre salon mais les enjeux sont plus ou moins les mêmes qu’en open space, avec des problématiques certes différentes mais aussi de nouveaux travers où l’accusatrice remarque de la RTT laisse place au « non mais vraiment, il faudrait que tu te rendes davantage disponible pour les visios, les enfants qui crient et grimpent aux meubles en arrière-plan, c’est pas possible » (#désespoir du parent déjà débordé à qui on en rajoute une louchette. Note pour plus tard : créer un tuto « comment se dédoubler pour faire plaisir à son boss » ou penser à faire en sorte que ma fille de 10 mois soit autonome, vite)
Définition du bien-être au travail
De ce fait, allons-y par étapes : dans le terme bien-être, il y a le mot « BIEN », qui fait a priori référence à du bon, de l’agréable, du positif. Puis il y a le mot « ETRE ». Mais EST-on seulement en entreprise ? Trop de gens ne sont pas mais font semblant d’être et sont ce qu’ils ne sont pas, ne veulent pas être mais sont quand même en pensant qu’on veut qu’ils soient comme cela. Vous me suivez toujours ? Vous saignez du nez ?
Et à force de faire semblant d’être ce qu’on n’est pas, qu’on ne veut pas… enfin bon, je ne vous la refais pas, les gens intègrent des structures qui ne leur ressemblent pas et dans lesquelles la souffrance va s’installer. Idem pour l’employeur, je vous le donne en mille, voilà la belle erreur de casting qui pointe le bout de son contrat.
Après RESPECT, je vous présente AUTHENTICITE.
Le constat que je fais depuis quelques années passées dans le recrutement et le coaching, me permet de souligner que Madame AUTHENTICITE est bien trop souvent absente dans les considérations de chacun…
Sa cousine la CONFIANCE n’est pas inutile non plus… Ce qui n’exclut pas le cadre et le re-cadre quand c’est nécessaire.
Tout ça pour dire que, à mon humble avis, la recette gagnante pour passer des journées sympas au bureau (ou en télé-travail) et toucher de la souris le bien-être au travail, reste encore d’être soi-même, de se respecter, de se faire confiance, de COMMUNIQUER et de rejoindre son voisin de bureau pour 10 minutes intenses d’une partie de babyfoot endiablée ou de l’appeler, non pas pour une confcall-ultra-mega-importante mais pour prendre des nouvelles, juste comme ça, parce que ça fait plaisir et que ça entretient le lien.
On y arrive, le chemin reste encore long mais selon je ne sais plus quel grand sage, paraît que c’est lui le plus important 😉
Alors, entreprise libérée ou pas, l’essentiel, c’est d’ETRE et BIEN.
BIEN à vous 🙂
Emilie
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