Trouver du sens dans un monde qui semble tourner à l’envers, vaste programme…
Plutôt que d’enfoncer le couteau dans la plaie béante et raviver vos angoisses, je souhaitais vous livrer ce qui m’a aidée et m’aide toujours à trouver du sens à ma vie dans un monde qui semble tourner à l’envers.
Un constat un poil mitigé :
Les pandas roux qui disparaissent, la planète qui brûle et nous menace de passer les prochaines années en slip toute l’année, les guerres, un gouvernement qui semble jouer au bingo avec notre avenir à coups répétés de 49.3, la retraite à 142 ans sur fond de révolution sociale, les pandémies, les burn-outs, que de réjouissances qui donnent davantage envie de se rouler bien sagement en PLS dans un coin reculé de la Terre plutôt que de lancer une queuleuleu…
Bon, promis, le reste de l’article sera plus positif, vous pouvez rester encore un peu 😊
J’ai toujours porté un regard ambivalent sur le monde qui nous entoure. Un regard tantôt inquiet, critique voire même cynique, tantôt émerveillé, plein d’espoir et d’envie de courir nue dans les herbes hautes.
Ca a peut-être un lien avec le fait qu’on soit plusieurs dans ma tête mais passons.
Voici quelques pistes qui m’ont aidée à trouver un sens à ma vie, et de façon tout à fait insoupçonnée et inattendue.
Revenir à soi :
Première étape, revenir à soi.
Pas dans le sens égoïste de la chose mais plutôt parce qu’on peut bien vite se perdre dans des quêtes qui ne mènent nulle part et qui finissent par nous épuiser, nous consumer, nous laisser dans une gueule de bois permanente.
Ca revient à faire le point dans ce que nous souhaitons vraiment au fond de nous, sans le filtre de notre éducation, du regard des autres, de ce qui est convenu ou non par la société qui, soit dit en passant, n’est pas forcément le meilleur des exemples à suivre.
Ca passe par une période plus ou moins longue d’introspection, de développement de soi (pour ne pas dire « travail », on va pas en rajouter une louche non plus), de tri dans ce qui reste dans notre valise et qu’on gagnerait à rendre à son/ses propriétaires ou tout simplement, à jeter pour toujours.
Mon exemple personnel :
Pour prendre mon exemple, je me suis rendue compte que j’ai longtemps nourri des ambitions, une idée de la réussite, qui n’étaient pas les miennes et qui me poussaient à travailler énormément, si possible dans des environnements qui ne me convenaient pas ou peu.
J’avais aussi opté pour le package « personnes toxiques », pour un gros salaire, faut pas déconner non plus, qui financerait des vacances au bout du monde et me laisserait blasée et déprimée au retour parce que, quand même, là-bas c’était mieux.
Ca devenait donc impératif pour moi que je mette en place ce qui me permettrait de kiffer ma vie au quotidien plutôt que 5 semaines par an. Et pour ça, j’ai l’immense chance d’avoir un compagnon de vie au top (non, ce n’est pas un épagneul mais mon homme) qui avait les mêmes aspirations que moi, j’avoue que ça aide à sauter le pas.
Changer intérieurement avant de révolutionner sa vie :
Pour ma part, c’est passé par une reconversion et un réel changement de vie, de région, dans un lieu de vie qui me permet de me sentir en vacances chaque jour, me défaire du superflu, d’un point de vue matériel, relationnel et spirituel pour arrêter de courir après du vent.
Mais c’est mon expérience et pas forcément celle qui conviendra à tout le monde. Et surtout, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain mais selon une trajectoire plus ou moins sinueuse faite d’expérimentations avant de trouver ce qui m’animait vraiment.
Nul besoin donc d’aller vivre en ZAD en sarouel et confectionner des cendriers en canettes pour vivre heureux.
Le changement est d’abord intérieur et parfois, il suffit juste de changer de posture, de regard sur sa vie et les autres pour y voir plus clair et se sentir plus aligné.
Se connaître et se reconnaître, dans ses besoins, ses envies, ses aspirations profondes, c’est le meilleur GPS pour arriver à une destination de vie plutôt cool.
Le retour à la simplicité :
Dans un monde qui prône le « toujours plus », la croissance à 2 chiffres quitte à exploiter au passage des petits pakistanais et qui, dans le même temps, est confronté à des problématiques de pénuries, de réels enjeux écologiques et économiques, l’avenir appartient selon moi à ceux qui sauront se contenter de peu.
Ca tombe bien, paraît que l’abondance, c’est terminé.
Je ne suis pas économiste, loin de là, mais il n’est pas nécessaire d’être devin pour comprendre que nous ne pourrons plus consommer comme nous le faisons aujourd’hui.
Je ne souhaite pas faire ma gaucho en guéguerre contre le méchant capitalisme, qui croit que l’argent c’est mal, au contraire, l’argent peut être une source d’épanouissement si elle est permet de créer des cercles vertueux.
L’idée est plutôt d’arrêter de se créer des besoins inutiles, consommer différemment, mieux, de façon plus raisonnée. Pour ma part, j’ai troqué les achats matériels contre un investissement sur moi-même, sur mon développement personnel.
Parce qu’au final, on est toujours seul avec soi-même et c’est d’autant mieux si la cohabitation se passe bien.
Moins on a de besoins, plus on se sent libre et léger. La sobriété intérieure est selon moi une étape indispensable à la sobriété matérielle.
Beh oui, comment ne pas être tenté de compenser nos manques affectifs par du trop-plein matériel ?
Vous avez quatre heures.
S’isoler :
Non pas des gens mais s’isoler des informations anxiogènes quitte à passer pour une tanche des cavernes, je préfère être une tanche mal informée mais sereine, qu’une tanche BFM TV angoissée.
S’isoler des personnes et des environnements toxiques, revenir à son intuition afin de sentir ce qui est bon ou non pour soi.
Prendre du temps :
C’est clairement le point qui me demande encore de me faire violence parfois, tellement conditionnée par d’anciens fonctionnements, notamment professionnels, qui peuvent vite me propulser dans un océan de culpabilité (enfin ça commence à devenir une mer voire un fleuve, ça progresse).
Mais je remarque que je suis d’autant plus efficace quand je prends le temps de me chouchouter un peu chaque jour, et puis bon, j’adore mon métier donc finalement, même quand je retombe dans mes travers, j’aime ça 😊
Et je vous vois venir avec vos « j’ai pas le temps de prendre du temps ». Je suis maman de deux petites filles en bas-âge, entrepreneure et engagée dans d’autres projets, donc prendre du temps, ce n’est pas forcément 7h par jour mais quelques minutes parfois suffisent pour se retrouver dans sa sécurité intérieure.
Et surtout, le temps, quel luxe savoureux !
Réapprendre à s’émerveiller :
Dans une société blasée et un poil virtuelle, c’est un vrai challenge, de réapprendre à s’émerveiller.
Comme le font si spontanément les enfants.
J’ai la chance de pouvoir le faire chaque jour en étant au contact direct de mes filles et de leur candeur (enfin sauf quand elles sont relous), de la nature, des animaux, de couchers de soleil dignes de cartes postales et j’en passe.
Faire le tour de mon jardin et des bestioles qui y vivent, le tout en pyjama-bottes à fleurs (moi, pas les bestioles), c’est quand même quelque chose ! Et si on m’avait dit ça il y a quelques années, j’aurais crié à l’hérésie !
Ce nouveau mode de vie m’a appris que l’abondance n’était pas une notion propre aux influençeurs Instagram vivant à Dubaï mais une réalité qui peut prendre la forme aussi simple que ce genre de bonheurs quotidiens.
Si tant est qu’on apprenne à les apprécier à nouveau.
Et si tout le monde trouvait son sens ?
Je suis convaincue que si tout le monde s’attelait à trouver SON SENS, en-dehors des croyances, des conditionnements, du besoin d’exister à travers l’autre, mais dans un souci d’authenticité et de simplicité, et bien le monde recommencerait à tourner à l’endroit, avec des Humains heureux et épanouis, ou du moins, un minimum sensés.
J’ai la chance d’être suffisamment en sécurité d’un point de vue matériel pour pouvoir m’en préoccuper et donc changer un peu la donne à mon niveau, même si ça représente une grain de sable, c’est toujours ça de moins dans les rouages.
Non, je ne suis pas Débile ascendant Bisounours, je suis juste une idéaliste qui a envie de se donner les moyens et de donner les moyens aux autres de vivre une vie alignée et plutôt chouette.
Je vous invite à me partager ce qui a du sens pour vous ainsi que vos petits trucs et astuces qui pourront peut-être inspirer d’autres personnes 😊
Et si vous souhaitez être guidé dans votre quête de sens et d’authenticité, je me ferai un plaisir de mettre mes compétences, mon expérience à votre service, grâce à mon pragmatisme et mes outils magiques, via les séances suivantes :
– En COACHING, DESIGN HUMAIN, GUIDANCE INTUITIVE et SOINS ENERGETIQUES.
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Devenez qui vous êtes !
Emilie
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