C’est bientôt Halloween, je me suis dit que le sujet serait raccord.
Quand j’étais (plus) jeune, j’étais fan de Buffy contre les Vampires (non, je n’ai PAS honte). Les vampires me faisaient rêver, le combo personnage ténébreux-mystérieux-complexe et accessoirement avide de sang me fascinait. Coïncidence ? Je ne pense pas.
On attire ce qu’on vibre
Paraît qu’on attire ce qu’on vibre, ce qu’on « appelle » à soi (la fameuse Loi de l’attraction version Loi de Murphy).
Et bien, je n’ai pas été déçue du voyage puisque j’en ai rencontré en masse, des vampires… Mais ils/elles étaient bien loin de l’archétype romantique et mystique de la littérature.
Ah ça oui, ils se nourrissaient bel et bien de mon sang, au sens d’énergie vitale, de mon enthousiasme, de ma joie de vivre. Assommée j’ai été… Il faut dire qu’à ce moment-là, j’en avais trois de ces bébêtes qui gravitaient dans ma vie, aussi bien personnelle que professionnelle. Ca a aussi été le point de départ d’un gros travail sur moi, ce n’était plus possible, je ne pouvais pas juste « subir », il fallait agir.
Je me suis donc penchée sur la question d’un peu plus près il y a quelques années et suis récemment tombée sur le livre du Dr Stéphane Clerget : « Les vampires psychiques » que je vous conseille au passage car, en plus d’être complet, il donne des clés pour s’en sortir.
Ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir complètement vidé, épuisé, triste, mal à l’aise au contact de certaines personnes sans pour autant pouvoir expliquer pourquoi?
Comment repérer les vampires affectifs :
Vous savez, ces gens qui ne respectent pas votre « périmètre vital », qui parlent à deux centimètres de votre visage alors que vous avez déjà fait 3 km pour leur faire comprendre qu’ils vous gênaient ? Ceux qui monopolisent la parole, qui ne vous écoutent pas et/ou trouvent toujours une occasion pour devenir le centre de l’attention, si possible en se plaignant, c’est mieux.
Ceux qui jouent sans cesse le chaud et le froid, tantôt en vous rabaissant, tantôt en vous encensant.
Ceux qui, pourtant ont de gros sabots, se la jouent carrément manipulateur-pervers-narcissiques, sinon c’est pas drôle (eux c’est un peu la catégorie Premium du vampire).
Ceux qui mentent comme ils respirent, et qui vont nier jusqu’à la mort, jusqu’à vous faire douter de vous.
Ceux qui s’accaparent votre savoir pour s’attirer tous les éloges, inversement proportionnel au syndrome de l’imposteur.
Ceux qui s’accrochent à vous comme des moules à leur rocher, les dépendants affectifs, qui vont s’enivrer de votre côté nourricier-sauveteur.
Ceux qui vous culpabilisent.
Ceux qui vous maltraitent moralement.
Vous. Parce que oui, nous pouvons et sommes sûrement par moments le vampire d’un autre sans le savoir (faire la différence entre le vampire conscient et le vampire inconscient, un poil plus complexe que la différence entre un bon et un mauvais chasseur)
Bref, la liste pourrait encore être longue mais vous avez compris l’idée… Et cela pourra vous donner quelques pistes pour les démasquer.
Parce que, mauvaise nouvelle, ils sont partout ! Chez vous, au travail, au sein de votre cercle d’amis, votre famille, … Et l’ail ne suffit pas à les éloigner (sauf peut-être pour les mettre à distance de quelques centimètres supplémentaires)
Mais déjà, qu’est-ce qui attire les vampires psychiques ?
Je vous entends d’ici « ah mais j’ai pas de chance, c’est tout, je me fais toujours avoir, blablabla ». Et bien je dis STOP ! Ce n’est pas une histoire de chance mais une histoire de posture (souvent).
Plus vous laisserez de brèches ouvertes sur vos failles, vos blessures, plus ils s’y engouffreront (ce qui ne signifient pas que vous ne devez plus jamais vous confier à personne mais apprenez à accorder votre confiance à bon escient).
Plus vous prendrez la posture du sauveur (pour des raisons X ou Y en fonction des histoires de chacun, ça, c’est à creuser), plus ils en profiteront.
Plus vous laisserez votre hypersensibilité vous submerger, plus ils le sentiront.
Alors, attention, il ne s’agit pas de devenir un monstre d’impassibilité et de dureté, ni de vivre reclus, non non non. Il s’agit (juste) de savoir repérer les signaux et d’éviter ainsi de tomber dans les panneaux, vous savez, ceux qui clignotent parfois mais qu’on refuse de voir, parce qu’on n’a pas envie de sortir de notre zone de confort.
Pour cela, écoutez votre intuition, votre corps, vos sensations. Cela peut se traduire par un sentiment de chaleur ou de froid désagréable, un malaise inexplicable, une perte de moyens, une fatigue intense et soudaine voire chronique si le vampire est installé depuis longtemps près de vous.
Une fois repérés, comment mettre les vampires affectifs à distance ?
Bon, c’est bien beau tout ça, vous avez réussi à repérer les vampires affectifs qui vous entouraient mais, comment les mettre à distance ? Voici quelques pistes :
- Rester ferme, ne pas rentrer dans le jeu psychologique et le fameux triangle « victime-persécuteur-sauveur ».
- La visualisation peut aider, l’important étant l’intention, vous pouvez très bien imaginer une sorte de bulle protectrice en leur présence, qui vous rendrait inatteignable.
- La méditation, le yoga et autres exercices de relaxation peuvent aussi aider.
- La discussion mais ce n’est pas toujours très efficace car les vampires ne sont pas souvent conscients d’eux-mêmes et donc très peu enclin à la remise en question. Coup d’épée dans l’eau donc. Vous ne pourrez pas les changer eux mais vous pourrez vous changer vous, et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle.
- Arrêtez de vous prendre pour un super héros, vous ne pourrez pas sauver quelqu’un qui n’en a pas envie.
- L’éloignement aussi. Lorsqu’une relation vous apporte plus de mal que de bien, c’est un bon gros signal.
- Finissez-en avec la dévalorisation, prenez confiance en vous, les vampires auront moins de chance de pouvoir vous faire douter.
- Apprenez l’assertivité, cette capacité à défendre ses droits sans pour autant dénigrer l’autre, la fameuse « douce fermeté ».
- Soyez empathique mais ne subissez pas.
- Et pour les cas les plus complexes, un travail psychothérapeutique peut également être le bienvenu.
- L’humour, ça fonctionne souvent pour dédramatiser et désamorcer des situations malsaines.
Bref, le sujet est vaste, les cas nombreux et tout aussi variés mais cela pourra peut-être vous faire prendre conscience de certaines relations toxiques non identifiées (on m’appelle la Scully du développement personnel :-))
Alors, serez-vous un bon ou un mauvais chasseur de vampires ? 🙂
Vous pouvez également me suivre sur Instagram, Facebook et Linkedin
Devenez qui vous êtes !
Emilie
0 commentaires